et on continue un peu

Le soir même, une grande fête eu lieu dans les jardins du palais, jardin à la verdure abondante, aux roses multicolores et aux fontaines suffisamment profondes pour permettre quelques jeux particuliers en été. Vers minuit le plus souvent. Ce qui offrait quelques distractions aux personnes les plus âgées des étages supérieurs, insomniaques.  Plus de cinq cents participants étant présents, dont la plupart ignorait la raison des festivités. De toutes façons, la plupart ne s’en préoccupaient pas plus que cela, et profitaient de la soirée pour goûter ou savourer de nouveau les plaisirs de la vie. L’alcool coulait à flot, la nourriture cuisait, la joie et l’ivresse montait, et les (futurs) aventuriers manquaient, dispensés pour cause de paresse ou de fatigue. Le roi, quant à lui, se soûlait. Boire était pour lui l’un des meilleurs moyens d’échapper à la pression de son poste.

            Le lendemain, le même rituel quotidien attendait le roi, avec un gueule de bois en prime, qui s’était invitée à la fin de la fête.

A huit heure sonnante, son valet venait le réveiller.

Sacré bougre, il aurait pas pu me laisser dormir pour une fois cet abruti ? Je me suis couché il y a à peine quatre heures !

A huit heure cinq, son médecin l’examinait pour dire, la majeur partie du temps que le roi allait bien.

En gros, j’irai bien jusqu’à ma mort…Je ne vais pas bien ! J’ai deux bûcherons  en train de me scier le crane. Avec des scies émoussées !

Vers huit heure vingt, la cour entrait.

Ils ont jamais sommeil ou quoi ?

Bon c’est fini ces commentaires ?

Bon, bon. Après, tout ce que j’en dis…Mais d’abord qu’est-ce qu’il y a à voir ? Moi en train de mettre mes chaussons en forme de lapin…passionnant. Je ne comprendrai jamais pourquoi mon ancêtre a instauré cette tradition stupide !

Lui, au moins, il ne coupait pas sans arrêt le narrateur !

C’était plus facile y’en avait pas !

 N’empêche que. Bon j’abandonne fais ce que tu veux ! Ensuite vint le moment où la cour s’adressait au chef d’Etat, pour la flatter. Une seule phrase par jour.

« _Majesté, nous vous sommes loyaux et nous ferons tout ce que vous souhaitez pour vous être agréable.

_Je n’en doutais pas une seconde. »

Et revoilà la phrase la plus hypocrite que j’ai jamais entendue ! Le seul jour où j’ai eu la paix fut celui où j’ai demandé au nobles de se présenter un par un devant moi pour choisir le mari de ma fille. Bizarrement, ils ont tous disparu !

            Après le petit déjeuné (toujours en compagnie des nobles)_bande de voyeurs !_ Le roi se souvint de quelque chose de désagréable.

Oh mer… ! Il faut que je préside le discours du départ de la troupe ! J’ai pas que ça à faire !

C’est ce moment que choisit un de ses valets pour entrer en trombe dans ma salle, au grand inconfort de quelques nobles qui se trouvaient juste à côté de la porte, qui jusque là, était fermée.

« _Majesté, c’est terrible ! La troupe est déjà partie !

_Quel outrage de partir avant mon discours d’adieu ! Je les punirais à mon retour. »

Comptez là-dessus ! Je t’aime ma fille, tu n’as pas que des défauts finalement !

            En effet, après de nombreuses explications pour exposer la situation à Gontran et pendant que le roi faisait une consommation excessive de tisane, le groupe partit. Celui ci se dirigea vers le royaume d’Encarcelanime, sur les indications du conte écrit d’après les indications des aventuriers ayant évité la dernière apocalypse.

Le récit disait quelque chose comme «  Les 6 héros partirent pour un périlleux voyage avec la noble quête de sauver le monde d’une apocalypse annoncé par les dieux…blablabla…Ils défendirent Bilb contre vents et marées…blablabla…ha ! voilà !Ils visitèrent de nombreux pays, le premier était le plus calme qui n’ai jamais existé et la population la plus raisonnable de ce monde…etc. Je vous passe les détails des plus pompeux et ennuyeux !

Armand III, souverain d’Encarcelamine et Nestor premier, le même version Ficel, entretenaient des rapports amicaux depuis leur plus tendre enfance. C’est pour cela qu’ils se menaient une guerre permanente et relativement sauvage, afin de conserver leur amitié intact. Entre souverain, le plus des gestes d’amitiés possibles est d’éviter à l’armée de son voisin de s’ennuyer. *

*(mais ils avouent volontiers recevoir quelques compensations : de l’or pillé, des esclaves (pour la plupart féminins), et quand ils touchaient le gros lot : une parcelle de terre plus ou moins fertiles après le passage des soldats.)



04/03/2006
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