nos amis les zombis
Bleuargh.
Vendredi, 22h00, je viens de finir de regarder Shawn of the dead, dans un désir de combattre mes cauchemars zombiesques. Je me disais qu’une bonne parodie pourrait m’aider. Peine perdue, même tourné en dérision, un zombi reste dans ma tête un zombi, et une mort violente reste une mort dégueu.
Cependant, après une étude du film, il semblerait que les zombis aient quelque chose qui puisse se rapporter à un langage. Ni une, ni deux, je me suis mise à l’étudier pour être prête en cas d’apocalypse où je risquerais de devenir une légende. (Sait-on jamais)
Tout d’abord, le vocabulaire de base.
« Braaiiiiiins » est une erreur commune des débutants. Cela ne signifie non pas « cerveaux » mais « Hey, les copains, j’ai trouvé le dîner ! »
Il faut noter qu’un zombi possède les cordes vocales d’un chanteur de métal à la retraite, ainsi il doit économiser ses mots. Exemples !
« Gra..harrr.. » : « Dites donc ce n’est pas bientôt fini de vous amusez avec le repas ? Y’en a qui ont faim dans le coin ! Aucun respect ces nouveaux ! »
« yaergh… » : «Je ne suis pas sûr que ce soit un bon plan d’attaquer des survivants réfugiés chez black et Dekker … »
Comme vous pouvez le constater, les sons émis sont essentiellement gutturaux… mais en même temps, je vous mets au défi d’articuler avec une demi-joue en moins.
« gargh ? » : « On est où
là ? »
« gluuurgh » : « Dans une maison de
retraite… »
« ga..aargh..ur ! » : « Mais
t’es con où quoi ? Parait qu'y a que des morts là-bas ! »
« greeurgh » : « Naaaaan, c’est pire
que ça, ils regardent Derrick… Par contre y'a les infirmières… »
« blee…a…ark » : « Toi t’es vraiment
un pote ! »
Il ne faut pas négliger la solidarité entre zombis
« gruurg ark » : « Hey mon gars,
j’crois que t’as perdu ta tête… »
« …. » : « ha merci, j’avais pas
vu ! »
« …uuu…uuuurgh » : « Ha les
cons ! Ils ont eu Dédé ! Et en plus ils m’ont coupé un
bras ! »
« kru…arghuuuurgh » : « T’inquiètes pas
Roger, on les aura… »
« …. » : « hey les gars, vous avez
pas vu ma tête ? Un de ces couillons avait une batte de base-ball… »
« …. »
Ta tête ? Je crois que je l’ai vu voler un peu plus
loin à droite, par là !
« …. »
De rien, de rien, par contre ne me mord pas après s’il te
plaît.
« …. »
Non, tu ne peux pas mordre les lecteurs non plus.